Guide pratique écologique pour Linux

Version française du Ecology-HOWTO

Adaptation française : Fabien Bagard

Relecture rapide : Gérard Delafond, Jean-Philippe Guérard

Préparation de la publication de la v.f. : Jean-Philippe Guérard

Version : 0.16.fr.1.0

Copyright © 1999-2006 Werner Heuser pour la version originale. Ce document peut être distribué sous les termes définis par la licence du Projet de documentation Linux disponible à COPYRIGHT. Les informations contenues dans ce document sont correctes au mieux de mes connaissances, mais il y a toujours une chance que je fasse une erreur, alors ne suivez pas tout à la lettre, spécialement si quelque chose vous semble faux. Rien de ce qui est expliqué ici ne peut endommager votre ordinateur, mais je préfère ne pas prendre de risque en cas de dommages causé par la mise en oeuvre de méthodes expliquées dans ce document. Toutes les marques déposées sont la propriété de leurs propriétaires respectifs.

Copyright © 2006 Fabien Bagard pour l'adaptation française.

2006-10-28

Historique des versions
Version 0.16.fr.1.02006-10-28FB
Première traduction française
Version 0.162006-10-24 
Vérification de quelques liens et mots.
Version 0.152006-05-11 
Plusieurs mises à jour, hyperliens vers des ressources existantes et additionnelles par Michael Opdenacker (Free Electrons). Ajout de plusieurs idées et ressources venant de la communauté de développement des systèmes Linux embarqués.
Version 0.142006-03-12 
Ajout d'un lien vers ledcontrol, quelques changements mineurs.
Version 0.132006-02-09 
Vérification de toutes les URL, quelques changements mineurs.
Version 0.122005-07-27 
Ajout d'un chapitre sur « Installer Linux sur du vieux matériel », passage à DocBook 4.2, changements mineurs.
Version 0.112004-03-23 
Conversion en XML, ajout de quelques remarques sur la comparaison des ordinateurs de bureaux et des ordinateurs portables, changements mineurs.
Version 0.102003-11-22 
Conversion en XML, ajout de quelques remarques sur la comparaison des ordinateurs de bureaux et des ordinateurs portables, changements mineurs.
Version 0.92003-02-27 
Correction de quelques liens (TuxMobil.org, tldp.org), changement mineurs.
Version 0.82000-11-04 
Ajout de quelques conseils sur l'utilisation de petites mémoires et de petits espaces disques, nouveau chapitre sur les applications Linux pour le vieux matériel, ajout de quelques conseils pour économiser du papier,proposition de traduction en portugais, mise à jour de liens, nouveaux documents URL, changements mineurs.
Version 0.72000-04-14 
Nouveau chapitre sur l'impression recto-verso, ajout de quelques liens dans le chapitre jeux, ajout de la section Unité de Gestion de l'Énergie (PMU), proposition de traduction en chinois.
Version 0.62000-03-01 
Ajout du lien vers la traduction japonaise, et vérification de l'orthographe de certains mots (merci à Jun Morimoto), correction d'URL.
Version 0.52000-01-04 
Quelques informations supplémentaires sur les utilitaires PostScript, nouveau chapitre avertissements, correction d'URL et changements mineurs.
Version 0.41999-12-05 
Ajout de l'appendice G à propos des autres systèmes d'exploitation, ajout d'informations à propos du recyclage de CD, ajout de l'appendice H l'URL des recycleurs, suppression du lien vers Linux Game Survey, ajout de liens vers SWARM, UNCERT et Climate-Dynamics, ajout d'un chapitre à propos du label Energy Star (courtoisie de Robert Horn), changements mineurs.
Version 0.31999-09-07 
Ajout d'informations à propos de Tierra, ajour d'informations à propos du gâchis de ressources pendant la production d'un ordinateur, ajout de commentaires à propos de l'UPS, changements mineurs.
Version 0.21999-09-10 
Changement du tag <htmlurl ... > en <url ...>, autre devise, ajout de l'appendice B à propos des lecteurs MP3, création et ajout de la liste de diffusion eco_com, ajout d'un chapitre sur les sources d'alimentation alternatives, ajout de recommandations pour l'achat d'un nouvel ordinateur, amélioration de la section sur les écrans de veille, ajout d'un chapitre UPS, ajout d'un chapitre sur la conception du matériel, changements mineurs.
Version 0.11999-06-18 
Première ébauche.

Résumé

Le guide pratique écologique montre comment des ordinateurs sous Linux peuvent fonctionner en respectant au mieux l'environnement, en utilisant quelques trucs et astuces pour économiser de l'énergie, du papier, de l'encre, et cætera.


Table des matières

Introduction
1. Objectifs
2. Avertissements
3. A propos du document et des auteurs
3.1. Divers
3.2. Traductions
1. Réduction de la consommation d'énergie
1. Gestion avancée de l'énergie (APM/ACPI)
1.1. ACPI
1.2. Ancien matériel avec APM
1.3. Gestion de la fréquence du processeur.
1.4. Ressources utiles pour la gestion de puissance
1.5. Restaurer votre travail après un arrêt.
2. Unité de gestion de l'énergie (Power Management Unit — PMU — Apple PowerBook)
3. Éteindre l'écran, utiliser les LED du clavier
4. Écrans de veille
4.1. Les programmes d'écrans de veille
4.2. Contrôle de l'énergie de l'écran
5. Serveurs Virtuels
6. Label Energy Star
7. Divers techniques de réduction de la consommation d'énergie
2. Alimentations alternatives — Soleil, Vent, Eau
3. Réduction du bruit
1. Ventilateur
2. Disque dur
3. Haut-parleurs
4. Économie des consommables (Papier, Encre, ...)
1. Impression d'ébauches / Plusieurs pages sur une feuille
2. Impression double face
2.1. Contrôle d'imprimante
2.2. Impression manuelle
3. Lire depuis l'écran plutôt que sur du papier
4. Autres techniques
5. Le comportement écologique est sympa
6. Recyclage des consommables (papier, cartouches d'encre, CD, disquettes, bandes magnétiques)
7. Réduction des radiations, des champs électro-magnétiques, de la chaleur
8. Allonger la durée de vie du matériel
1. Recyclage du matériel
1.1. Famille des processeurs supportés
1.2. Applications Linux pour les vieux ordinateurs
1.3. Petites distributions Linux pour vieux PCs
1.4. Traiter avec les ressources limitées ou personnaliser le système
2. Autres techniques
3. Correctif Linux BadRAM
4. Installer Linux sur du matériel très vieux
5. Mettre à niveau et réparer le matériel
6. Autres systèmes d'exploitation
9. utilisation de Linux sur du matériel non-PC
1. Utilisation de matériel électronique grand public
2. Utiliser des cartes embarquées linux
10. X10 — Système d'automatisation à domicile
11. Source d'énergie protégée (UPS)
12. Jeux
13. Logiciels écologiques (Simulations, collections de données, statistiques, et cætera)
1. Ecolab
2. Tierra
3. Linux dans la recherche environnementale
4. SWARM
5. Climate-Dynamics
6. UNCERT
7. EcoTopia
8. Digiqual
14. Projet connexes, Listes de diffusion et forums
15. remerciements
A. Appendice A — Linux et les ordinateurs portables
1. Comparaison écologique d'ordinateurs
2. Batteries
3. Services des cartes PCMCIA et gestion avancée de l'énergie
4. Techniques d'économie d'énergie
B. Appendice B — décodeur matériel MP3 sur port parallèle
C. Appendice C — Bibliographie
D. Appendice D — Recommandations pour l'achat d'un nouvel ordinateur
E. Appendice E — Une nouvelle conception du matériel consciencieuse de l'environnement
F. Appendice F — Labels écologiques relatifs aux ordinateurs.
G. Appendice G — Autres Systèmes d'Exploitation
1. DOS
H. Appendice H — URL des recycleurs

La vie est le premier cadeau, l'amour est le second, et la compréhension est le troisième.

Bien que les ordinateurs puissent être vus en tant qu'élément de la pollution de l'environnement, il y a également plusieurs manières d'utiliser les ordinateurs d'une façon plus raisonnable pour aider à protéger l'environnement. Ainsi j'ai commencé à rassembler quelques moyens de le faire avec Linux.

S'il n'y a pas l'URL d'un programme ou paquet, vous pouvez l'obtenir depuis Debian. S'il s'agit d'un paquet RPM, depuis votre serveur de paquets RPM préféré, par exemple : rpmfind ou rpm.pbone.

Certaines parties sont des chapitres modifiés de mon guide du Linux mobile et de mon guide pratique Infrarouge.

Ce document est inclus dans le LINUX DOCUMENTATION PROJECT (LDP).

La dernière version originale de ce document est disponible à Ordinateurs et écologie.

La dernière version française de ce document est disponible ici.

Un résumé de ce travail est disponible sur Free Electrons, qui a aussi contribué a ce document.

Depuis que Wade W. Hampton a fourni une grande partie des informations contenues dans ce document, je le considère comme un coauteur. Bien que je prenne sur moi toutes les responsabilités en cas d'erreur.

Merci de faire parvenir en anglais à l'auteur vos questions et commentaires relatifs à la version originale de ce document à l'adresse

N'hésitez pas à faire parvenir vos commentaires et suggestions concernant l'adaptation française de ce document au projet Traduc.org à l'adresse .

Werner Heuser

Jun Morimoto a traduit la version japonaise.

Une traduction en chinois (code Big5) est proposée par Richie Gan. Elle fait partie du Chinese Linux Document Project. Vous pouvez contacter le coordinateur CLDP .

Victor Solymossy a proposé une traduction en portugais.

Il y a plusieurs moyens de réduire la consommation d'énergie quand on utilise un ordinateur sous Linux : Gestion avancée de l'énergie (Advanced Power Management), certains réglages des disques durs, travailler sans moniteur et autres.

Mettre votre ordinateur en veille ou veille prolongée sous Linux/GNU.

La plupart des PC récents supportent le standard ACPI (Advanced Configuration and Power Interface, Configuration avancée et gestion de l'énergie). Le projet ACPI4Linux travaille sur une implantation complète du standard ACPI dans le noyau Linux, incluant le contrôle des ventilateurs, détection d'intrusion.

Toutes les informations de l'ACPI (comme la température du processeur ou de la carte mère) sont disponibles dans les fichiers contenus dans /proc/acpi. Cela permet très facilement à des environnements de travail, ou à vos propres programmes, d'afficher ces informations n'importe où à l'écran.

Mettre en hibernation et ne plus avoir peur d'éteindre votre système. Revenir d'une hibernation est plus rapide que de devoir attendre que tous les services et interfaces graphiques aient démarré. En fait, on gagne du temps en récupérant le travail tel qu'on l'avait laissé (fichiers ouverts, terminaux, navigateurs). Ce n'est plus la peine de tout rouvrir !

L'hibernation est souvent considérée comme une solution d'économie d'énergie pour les ultra-portables. Mais elle peut aussi être utilisée pour des ordinateurs de bureau pour réduire la consommation d'énergie. Utilisez-la quand vous allez manger, quand vous quittez le bureau le soir, quand vous partez en vacances...

L'hibernation permet aussi de gagner beaucoup de temps quand vous changez la batterie d'un ultra-portable. Encore une fois, utilisez l'hibernation, installez une nouvelle batterie, rallumez et récupérez votre travail tel que vous l'avez laissé avant de passer en hibernation.

Détails techniques

  • L'hibernation des disques est implémentée par le projet Suspend 2 for Linux. Il consiste en un pilote du noyau et un programme dans l'espace de l'utilisateur pour contrôler le pilote. Les utilisateurs doivent juste lancer le programme (usuellement appelé hibernate)

  • Elle fonctionne en copiant la totalité de la RAM utilisée sur une partition SWAP. De ce fait, la partition SWAP doit être au moins aussi grande que la quantité de RAM.

  • Le noyau modifié et le programme sont très simples a installer grâce aux paquets.

    • Les paquets Fedora Core sont disponibles sur http://mhensler.de/swsusp/.

    • Dans les versions d'Ubuntu (ou de Kubuntu) supérieures à la version 6.06, l'hibernation est directement disponible comme une option depuis l'icône batterie.

    • Pour les autres distributions, allez voir votre serveur de paquet préféré.

Dans le Petit guide des batteries sous Linux, il est dit que : " .. pour que l'APM fonctionne sur tous les portables et ordinateurs de bureau dotés d'une gestion de l'énergie, la ROM BIOS du système doit être compatible avec le standard APM. En plus, pour que l'APM fonctionne sous Linux, le BIOS doit supporter la version 1.0 ou 1.1 du standard APM, et aussi les connexions en mode protégé 32 bits. Un système qui supporte l'APM version 1.1 est préféré, puisqu'il fournit plus de fonctionnalités que les pilotes du matériel, et les utilitaires supportés peuvent en tirer un bénéfice." On peut obtenir des informations sur la version de l'APM avec la commande dmesg qui se trouve dans le fichier /proc/apm.

cpufreq est un pilote du noyau Linux qui contrôle la fréquence du CPU. Il est inclus dans tous les noyaux récents et validé par défaut dans les dernières distributions. Il supporte les plus récents processeurs "mobiles". Notez que seulement de tels processeurs supportent la graduation de fréquence.

Ce pilote permet aux programmes utilisateurs de contrôler la fréquence du CPU en écrivant les fichiers dans /sys/devices/system/cpu/cpu<n>/cpufreq/.

En fait, la graduation de fréquence est habituellement manipulée par un programme gouverneur, selon les préférences spécifiques du système ou de l'utilisateur.

CPUSpeed est de fait le programme gouverneur pour Linux. Il permet de contrôler le pilote cpufreq selon les critères définis par l'utilisateur : charge CPU, température de la carte mère, état de la batterie, ... Il est disponible par défaut dans les distributions récentes.

CPUspeed est habituellement configuré à travers le fichier /etc/cpuspeed.conf. Exemple Fedora Core 4 :

VMAJOR=1
VMINOR=1
DRIVER="speedstep-centrino"
OPTS="-i 2
-t /proc/acpi/thermal_zone/THM/temperature 70
-a /proc/acpi/ac_adapter/AC/state
-p 10 25
-m 600000 -M 1600000"

Après avoir fait les changements, on peut redémarrer CPUspeed avec la commande /etc/init.d/cpuspeed restart (exemple sous Fedora Core 4).

Taper /usr/sbin/cpuspeed -h pour plus de détails et d'options.

On peut utiliser cat /proc/cpuinfo pour consulter la vitesse actuelle du processeur. Il est pratique de vérifier que la vitesse du processeur tient bien compte des réglages.

  • hdparm — La commande hdparm est un utilitaire pour disques IDE sous Linux qui permet de régler Le temps avant l'arrêt et d'autres paramètres des disques. Il fonctionne aussi pour quelques disques SCSI.

  • Mode ordinateur portableLe mode ordinateur portable — Un dispositif implanté dans le noyau Linux depuis la version 2.6.6. L'idée est de faire tourner le disque dur seulement pendant la lecture de données qui ne sont pas dans le cache, pour retarder et grouper les écritures sur le disque, dans l'ordre pour réduire la consommation du disque dur et économiser la batterie. Des scripts de contrôle sont embarqués par défaut dans les distributions récentes.

    Le mode ordinateur portable peut ne pas être activé par défaut sur les distributions, comme ce n'est pas recommandé pour les serveurs et les ordinateurs portables fonctionnant sur une source de courant AC, car le risque de perdre des données lors d'un crash ou d'une coupure de courant.

  • Dynamic Tick — Quand il est activé, cet utilitaire du noyau permet de désactiver le minuteur d'interruptions du CPU quand tous les processus sont en attente. De cette manière, les systèmes en attente ne sont pas réveillés toutes les 4 ms (temps par défaut dans Linux 2.6) juste pour réaliser qu'il n'y a rien à faire ! Cela peut économiser un petit peu de la batterie dans les ultra-portables (et les cycles de CPU dans les serveurs d'hôtes virtuels). Les interruptions sont réactivées quand quelque chose se passe réellement, quand une vraie interruption matérielle est reçue. Dans la configuration du noyau, cet utilitaire peut être sélectionné depuis la section utilitaires du noyau (réglage NO_IDLE_HZ).

  • Mise à jour mobile de démons — C'est un remplacement pour le démon standard update, mobile-update minimise le temps de démarrage des disques et le temps d'activité de ceux-ci. Il nettoie les tampons seulement quand le disque est en activité. Pour assurer un système de fichiers cohérent appeler sync manuellement. Autrement, des fichiers peuvent être perdus lors d'une panne de courant. mobile-update n'utilise pas l'APM, par conséquent il fonctionne aussi sur les vieux systèmes.

  • Option de montage noatime — Dans les systèmes d'exploitation comme Linux, qui sont conformes à la norme POSIX, les systèmes de fichiers sont censés enregistrer la date de la dernière fois où les fichiers ont été lus. Avec les réglages par défaut du noyau, même si des fichiers sont lus depuis le cache dans la RAM, cela cause une écriture des données sur le disque toutes les 5 secondes.

    Pour éviter ça et réduire l'activité du disque dur, on peut ajouter l'option de montage noatime dans le fichier /etc/fstab.

    Cette option n'a pas d'impact signifiant connu sur les programmes, usuels, excepté peut-être pour les programmes d'archivage, pour lesquels un accès à la date d'accès des fichiers est utile.

  • utilitaires Toshiba Linux — C'est un ensemble d'utilitaires pour Linux pour contrôler le ventilateur, les mots de passe superviseur, et les raccourcis pour les ultra-portables Toshiba Pentiums. Il y a aussi un paquet pour KDE, Klibreta.

  • LCDproc — « LCDproc est un petit programme qui permettra à votre système Linux d'afficher les informations du système sur un écran LCD 20x4 lignes. ». Pour autant que je sache, il se connecte seulement à l'écran externe Matrix-Orbital, qui est un écran LCD connectable via un port série.

  • Dial Daemon — Le démon Diald fournit sur demande une connexion à internet en utilisant le protocole SLIP ou PPP. Diald peut automatiquement numéroter vers un hôte au besoin ou couper une connexion quand elle est inactive.

Est-ce qu'ils empêchent l'écran de chauffer ou est-ce qu'ils diminuent la consommation d'énergie aussi ?

Quelques recommandations faites par Wade W. Hampton : Les écrans de veille affichent usuellement des images, surveillent l'ETI ou font d'autres tâches. Quand vous utilisez un écran de veille de cette manière, vous pouvez réellement consommer PLUS d'énergie. Par exemple un ordinateur utilisant XSETI comme écran de veille pourrait le rendre plus chaud encore (par conséquent consommer plus d'énergie)) que s'il était utilisé pour l'édition d'un document ou compiler.

Quelques programmes d'écrans de veille :

Pour vraiment consommer moins, et si votre X server plus monitor le supporte, utilisez l'option dpms de la commande xset (voir le manuel de la commande xset). Par exemple, pour activer le DPMS (Energy Star) sur votre X server : xset +dpms.

Vous pouvez aussi changer manuellement le mode de votre écran :

xset dpms force standby
xset dpms force suspend
xset dpms force off

Notez que suspends et off permettent d'économiser plus d'énergie que juste standby, spécialement avec les écrans CRT.

Selon les fabricants, éteindre un écran LCD plus souvent ne réduit pas leur durée de vie. Un utilisateur peut facilement remarquer qu'il n'y a pas de pénalité entre mettre l'écran en veille et l'éteindre complètement en termes de temps.

Avec les environnements graphiques modernes (comme Gnome et KDE), il est facile de configurer l'extinction automatique de l'écran après une période d'inactivité :

Pour autant que je sache, un écran CRT consomme de l'ordre de 25 pour cents plus d'énergie quand il affiche un écran totalement blanc que lorsqu'il affiche un écran totalement noir. Donc, un écran de veille sombre peut aider à réduire la consommation d'énergie, même si il n'utilise pas DPMS pour éteindre l'écran. Bien sûr, un écran de veille clair et coloré, ou qui utilise beaucoup de ressources processeur n'est pas d'une grande aide.

Sur un réseau d'entreprise, ou sur Internet, les contraintes de sécurité peuvent faire que différents services fonctionnent sur différents serveurs, isolés. Le problème est qu'un serveur par service cause la plupart du temps une attente chez les serveurs, pour de rares pics d'activité.

Plusieurs technologies rendent possible l'utilisation de plusieurs serveurs GNU/Linux dans un seul serveur GNU/Linux physique. Comme avec les serveurs physiques, chaque serveur virtuel est isolé des autres. Par conséquent, cette approche a les avantages de serveurs séparés, mais rends possible le partage de ressources matérielles comme le CPU ou la bande passante du réseau. De plus, chaque serveur virtuel possède un espace disque et une quantité de RAM réservée.

Les avantages des serveurs virtuels sont évidents en termes de coûts, consommation d'énergie, utilisation optimum des ressources matérielles, et consommation de matériel informatique. Il y a un autre avantage pour la maintenance du matériel. Les serveurs virtuels peuvent migrer très facilement et de manière transparente d'un serveur physique à un autre.

Solutions de virtualisation :

  • User Mode Linux — La solution originale. Permet de faire fonctionner un ou plusieurs noyaux exécutables Linux sur une machine Linux (avec un noyau standard) comme des programmes ordinaires.

  • Xen — Une alternative de plus en plus populaire, avec de très petites surcharges de performance. Permet aussi une migration de serveurs direct vers d'autres matériels. Requière un noyau modifié de Linux.

Les serveurs virtuels sont déjà une solution très populaire pour l'hébergement de sites web, mais la virtualisation est toujours une solution a très fort potentiel dans les réseaux d'entreprise.

Robert Horn a écrit :

J'ai eu la chance de parler d'Energy Star avec des concepteurs d'imprimantes de bureau. Ils m'ont confirmés que la possibilité de les mettre en veille dépends du matériel. Mais ils ont aussi fait quelques commentaires intéressants :

  • Le label Energy Star a pour but de noter les économies d'énergie significatives. L'exception étant les économies de temps. La plupart des économies viennent de la conception d'énergie sur demande, avec de faibles courants. Par exemple, utiliser un moteur pas à pas à faible courant plutôt qu'un à haut courant.

    Cette économie viens à la fois de la conception individuelle et d'une demande de produits à faible courant, causant des produits meilleurs marchés et plus efficaces. L'ancienne génération (c'est-à-dire type machine à écrire) conçue avec un moteur (toujours en fonctionnement) et avec différents embrayages ne sera plus le moins cher pour longtemps.

  • Energy Star était une bonne organisation technologique. Il n'a jamais demandé aux designers de faire un compromis entre qualité et performances, ce qui aurait rendu encore plus difficile la réduction de la consommation d'énergie en veille. Depuis que la plupart des économies commencent à la milliseconde où tout mouvement s'arrête, ces économies sont considérables.

  • La valeur d'une alimentation de PC est une valeur de sécurité, non une valeur d'utilisation. Par conséquent, les alimentations 235W et 300W trouvées dans la plupart des PC spécifient leur limite de sécurité. L'utilisation réelle des alimentations est bien moindre, de l'ordre de 20-30 pour cent de la limite de sécurité. Les concepteurs ont aussi noté qu'il est difficile de mesurer la consommation d'une alimentation séparée. Il faut utiliser des wattmètres spéciaux. Les voltmètres normaux sont conçus pour les moteurs, il sont donc très mal adaptés aux alimentations séparées.

La plupart des bruits émis par un ordinateur est produit par les ventilateurs, le disque dur et les haut-parleurs.

  • libsensors0 est une librairie pour lire les capteurs de température, de tension, de ventilateur.

  • http://www.lm-sensors.nu/ lm-sensors « Pilote du noyau pour lire les capteurs de température, de tension, de ventilateur. C'est un module pour lire les capteurs de température, de tension, de ventilateur avec Linux via le chip LM78/79 et parfois les capteurs sur le SMBus (System Management Bus, habituellement trouvé dans les systèmes P6 et P-II). Les LM80 et un clone du LM78 appelé W83781D sont aussi supportés. »

  • ACPI, voir le chapitre APM

  • RTSensors peut être configuré par l'utilisateur comme un contrôleur expert : L'utilisateur peut spécifier la vitesse maximum ou minimum des ventilateurs, la température maximale acceptable et ainsi de suite. Le contrôleur essaye de réduire la vitesse des ventilateurs pour réduire le bruit quand la température est dans une gamme de sécurité définie par l'utilisateur. Par conséquent, la vitesse des ventilateurs est modifiée automatiquement par l'algorithme de contrôle, Il n'est plus nécessaire d'utiliser des régulateurs thermiques ou mécaniques sur les ventilateurs.

Une manière importante d'économiser du papier est d'imprimer des deux cotés du la feuille. Cela dépends des capacités de l'imprimante, mais cela peut être fait manuellement (imprimer le recto et le verso en 2 passes), ou en demandant à l'imprimante d'utiliser les deux cotés.

Si votre distribution de GNU/Linux utilise le système d'impression CUPS (comme la plupart le font de nos jours), on peut configurer l'impression des deux cotés par l'interface d'administration CUPS. Ouvrez l'URL http://localhost:631avec un navigateur, entrez votre mot de passe root si nécessaire et configurez toutes les imprimantes locales supportant l'impression recto-verso. Ceci s'applique par défaut pour toutes les impressions futures.

Les réglages de l'imprimante peuvent être changés travail par travail. En particulier, KDE et Gnome laissent les applications sélectionner et configurer les imprimantes pour chaque impression.

Si on imprime depuis une ligne de commande, On peut utiliser lpr-wrapper pour insérer des instruction de contrôle de l'imprimante depuis des fichiers PostScript au moment de l'impression. Exemple :

lpr-wrapper -od doc.ps

Si l'impression double face n'est pas supportée par on imprimante, on peut effectuer l'impression recto-verso (ou gauche-droite) séparément. La plupart des applications graphiques comme OpenOffice.org laissent le faire.

Si on imprime depuis une ligne de commande, on peut aussi le faire avec mpage. Depuis les pages du manuel :

-jfirst[-last][%interval]

Imprimez les feuilles sélectionnées, spécifiées par leur numéro, commençant a 1. Ici on imprime tout avec un intervalle de 1. Ainsi -j1-10 sélectionne les 10 premières pages, tandis que -j 1%2 n'imprime que les pages impaires t -j 2%2 n'imprime que les pages paires.

On peut faire une impression double face, en deux passes, comme il suit. Si on utilise du papier perforé, mettre le papier dans l'imprimante de manière à ce que les trous en haut de la page — sur la droite quand on retire le tiroir de l'imprimante, dans la Laser writer II NTX. Imprimez les pages impaires avec

-j 1%2 ...

Notez le nombre de pages affiché (Seulement la moitié sera réellement imprimée). Quand l'impression sera finie, si le nombre de pages est impaire, retirez la dernière page. Puis disposez les feuilles pour imprimer l'autre coté (Si les feuilles sont perforées, les trous seront à gauche cette fois). Dans notre II NTX, le papier sort avec la face blanche vers le haut. Replacez les feuilles face blanche vers le haut, mais retournées de 180 degrés. Fais comme il faut pour les autres imprimantes. Maintenant imprimez les feuilles paires dans l'ordre inverse avec

-r -j 2%2 ...

En espérant que personne ne lance une impression avant vous.

Duplex est un ensemble de scripts sh qui émulent une impression en duplex (double-face) pour les imprimantes qui ne supportent pas l'impression recto-verso. Il est prévu pour des imprimantes connectées à des stations de travail. Il peut opéré comme un pipe, donc les applications peuvent l'utiliser comme un pilote d'impression duplex. Son dispositif unique est sa capacité d'imprimer de manière à imprimer beaucoup de tirages duplex dans un groupe, imprimant les côtés impairs de tous les travaux et puis les côtés pairs en juste deux passages.

Ou utilisez less, xless ou gless comme une visualisation avant impression. On peut voir les documents PostScript avec gs et les PDF avec xpdf ou acroread (depuis Adobe). Demandez vous, avez vous vraiment besoin d'une version papier, à chaque fois que vous imprimez quelque chose.

Pour les documents personnels, une bonne idée est de les créer au format paysage, les rendant plus faciles à lire sans avoir a faire défiler la page. Autrement, les lecteurs peuvent trouver difficile de lire depuis l'écran et préfèrent imprimer. Voir les éditions PDF du magazine gratuit Tux Magazine pour de bons exemples.

Quelles sont les raisons qui font que les gens ne lisent pas sur l'écran :

  • Lire est plus lent de 30 pour cent, voir N.N.. La vitesse peut être améliorée par du meilleur matériel (par exemple les écrans TFT, des écrans plus grands, même si cela ne suit pas avec ce qui suit) et des meilleurs programmes d'affichage (type-1, t1lib, truetype, freetype).

  • Le papier semble plus organisable et plus sûre pour quelques personnes. Je suppose que cela peut être traité par des logiciels (par exemple Linux) et par du matériel, aussi.

Quelques personnes utilisent des mobiles (par exemple PalmIII, Newton Message Pad, Psion 5) pour transporter quelques documents pour les lire plus tard plutôt que de les imprimer.

Un autre manière d'économiser du papier est d'utiliser des commentaires et surligneurs lors de l'échange de documents avec un collaborateur. Par exemple, un brouillon peut être écris en utilisant WordPerfect, puis envoyé par e-mail à un collaborateur. Il peut mettre à jour le document et le renvoyer. On peut utiliser la fonction surligneur pour voir les changements. Ainsi le document n'est imprimé qu'à sa version « finale » ou « dernier brouillon ».

Question : Est-il possible d'utiliser le verso d'une feuille dans une imprimante laser ? Je n'ai pas eu beaucoup de chance. On peut utiliser l'autre coté d'une feuille de papier qui est passé dans une imprimante laser, dans une imprimante à jet d'encre.

On devrait acheter des ordinateurs et des écrans les plus petits possibles. Cela permet d'économiser sur les matériaux d'emballage qui donneront moins de déchets solides . Par exemple la taille d'une boite pour un écran CRT 15 pouces est 2-3 fois la taille d'une boite pour un écran LCD 15 pouces. Linux fonctionne bien avec un écran LCD de 15 pouces sur des petits ordinateurs comme le Netwinder ou le E3000.

Les plus petits écrans peuvent avoir un autre impact écologique : comme il n'est pas pratique de lire les documents sur l'écran, les gens peuvent être tentés d'imprimer les documents plutôt que de lire à l'écran.

Certains ont exprimé le souci que les écrans LCD peuvent utiliser plus de matériaux toxiques et des procédés de fabrication plus nocifs pour l'environnement que les écrans CRT, par conséquent leur utilisation peut être plus mauvaise sur l'environnement. L'information originale concerne les déchets solides produits, ce qui est assez réel et par conséquent plus contrôlable.

Est-ce que quelqu'un connaît des études ou des recherches additionnelles qui peuvent aider à clarifier et à résoudre la question ?

Recycler le papier utilisé, l'encre et les matériaux d'emballage.

On peut utiliser des cartouches d'encre rechargeables. En Allemagne elles sont marquées du label Blauer Engel.

Les cartouches d'imprimantes laser peuvent souvent être utilisées plus longtemps si on les secoue quand le message toner bas apparaît.

  • Documents LaTeX : L'utilisation de /usepackage{ccfonts} remplace les polices usuelles par des polices avec des lignes plus espacées et des caractères plus gros, améliorant la lisibilité avec de basses résolutions. Elles sont plus sombres (donc elles consomment plus d'encre) que des polices CM et ne sont pas aussi belles, alors je vous recommande de ne pas les utiliser pour des impressions à la taille normale.

  • Réduction de la taille : Au lieu de psnup ou d'autres parties de pstools, je recommande psnup écrit en Perl4 par Malcolm Herbert (C'était en 1994, en pas longtemps maintenu, mais cependant il y a un descendant appelé yup, disponible à yup).

    Il possède bon nombre d'options, qui permettent de régler les 4 marges et la gouttière intérieure séparément. Puisque les documents réduits ne sont pas très jolis de toute façon, cela peut être utilisé pour réduire les marges, laissant plus de place au texte. Cela demandera probablement plusieurs essais (essayez des nouvelles valeurs encore et encore, en vérifiant le résultat avec ghostview).

    Les options utilisées habituellement sont :

    • -p2 (ou -p4 et cætera, comme-2 dans l'ancienne version de psnup)

    • -NIH (ne pas décorer)

    • -l10 -r20 -b30 -t40 (ajouter aux marges)

    • -g50 (ajouter à la gouttière)

    (Ces valeurs dépendent de la taille du papier et des marges du document original. Les valeurs négatives sont permises).

  • PDFjam est une petite correction du script shell fournissant une interface simple à la plupart des paquets de pdfpages pour pdfLaTeX. Actuellement, les utilitaires disponibles sont pdfnup, pdfjoin, et pdf90. PDFjam dépend d'une installation fonctionnant de (pdf)LateX. Pdfnup met plusieurs pages à une taille réduite d'un document sur une seule feuille de papier. Pdfjoin concatène de multiples documents pdf. Pdf90 fais tourner les pages d'un document pdf. Pour Mac OS X quelques exemple d'applications (droplets) sont prévues pour des accès glisser-déposer aux scripts.

  • Différentes imprimantes à encre sont plus ou moins capable d'imprimer sur le verso de feuilles de papier déjà utilisées. C'est particulièrement pratique pour réutiliser tous les papiers que l'on reçoit chaque semaine gratuitement ! Essayez différents constructeurs. Les vieilles imprimantes à encre Canon offrent 360 dpi, les vielles imprimantes à encre HP offrent 300 dpi. La lisibilité de 4 pages par feuille employant le latex 10pt se trouve entre les deux.

  • Non-Linux : Si on doit travailler avec MS-Windows, on devrait avoir l'original Adobe-PostScript-Driver, au lieu d'utiliser celui de MS-Windows. Ces pilotes permettent plus d'une page par feuille. Pur autant que je sache, les deux programmes psnup ne fonctionnent pas avec Adobe-PS, MS-Windows-PS et le PostScript issu des fichiers PDF MS-Windows. Les polices Computer-Modern (sans les caractères diacritiques Allemands) sont disponibles comme des polices TTF sur les serveurs CTAN. Avec ces polices, on peut augmenter l'esthétisme des documents et économiser plus de papier aussi.

  • Ghostscript a un nouveau format de sortie pswrite, qui créé la sortie en PostScript correct. Ce dispositif peut être utiliser pour corriger un document PostScript par exemple depuis des pilotes Microsoft, permettant leur traitement avec psnup par exemple.

  • impose+ est un ensemble d'utilitaires de PostScript. Le programme principal est impose, lequel est utilisé pour des impressions de 2 pages ou plus d'un document PostScript (incluant ceux venant de Netscape, dvips et frameMaker). Il fait des efforts pour supprimer les espaces blancs de l'impression en testant le document pour la boite de saut de la zone imprimée. Cela rends la feuille plus esthétique qu'une simple impression avec des marges.

  • hpgs est un pilote d'imprimantes qui vous laisse utiliser le mode économique sur les imprimantes HP séries 6xx. Il se base sur le pilote d'imprimante inclus dans GhostScript pour tout faire mais met l'imprimante en mode économique.

Wade W. Hampton a fourni la plus grande partie de ce chapitre. Les quelques suggestions sont de Ralf Muschall.

Le marché des ordinateurs commerciaux est largement dirigé par des vendeurs qui veulent vendre de nouveaux matériels et logiciels. Il n'y a pas de bénéfices commerciaux en favorisant la réutilisation.

Linux ne demande pas un matériel très puissant, c'est très pratique si on aime ou si on veut utiliser des composants vieux et pas très puissants.

Linux fonctionne sur des processeurs compatibles Intel (depuis le 386) et des équivalents AMD, Cyrix et autres. Il supporte aussi une longue liste de processeurs 32 et 64 bits. La liste complète peut être trouvée dans le dossier arch dans les sources du noyau Linux.

Le architecture ARM est une alternative rapide et qui consomme peu d'énergie, utilisé dans un grand nombre de systèmes (Linux et autres). Voir le projet Linux ARMpour la richesse de Linux.

Linux est aussi supporté par des petits processeurs, bon marchés et faible consommation sans Unité de Gestion de Mémoire (MMU), s'ils sont des processeurs 32 bits. Voir le projet uClinux pour les détails.

Les flux principaux de Linux requièrent au moins un processeur 32 bits, ne supportent pas de processeurs 16 bits et n'en supporteront jamais. Cependant, des efforts sont fait par le projet ELKS pour réutiliser le code Linux sur des processeurs de la famille 286.

Sur les plates-formes supportées par Linux, ou bien sur quelques processeurs 16 bits, on peut aussi utiliser le système d'exploitation eCos. C'est un autre système libre, compatible POSIX qui cible les matériels très peu performants (probablement avec des conditions en temps réel).

Si on veut, on peut utiliser Minix, un des prédécesseurs de Linux. Minix supporte les processeurs de des 8080 aux 286 avec une mémoire de 640K.

Le matériel est seulement aussi vieux que le logiciel qui l'utilise. RULE veut rendre moderne les logiciels libres utilisables sur des machines vieilles de 5 ans ou plus, sur lesquels les distributions actuelles de Linux ne veulent pas s'installer ou fonctionnent trop lentement.

ISDN Router permet de convertir des vieux composants en un routeur RNIS sûre, incluant le cache des noms de serveurs, redirection de ports, et empaquetage de canaux à la demande. Le système s'ajuste sur un disque seul, et les utilisateurs peuvent changer la configuration via un système de menus simple (en console ou par telnet) et la stocker sur le disque de manière permanente.

Live CD routeur Linux permet de partager et de protéger par firewall la bande passante et d'utiliser le WiFi. Il fonctionne avec les connexions DSL, modems câble, T1, et non-DSL et supporte le matériel peu coûteux comme l'USB, les cartes ethernet et WiFi PCMCIA. Configuration minimum : Un ordinateur dédié avec un processeur 486, 16Moctets de RAM, lecteur CD 2x,lecteur de disquettes, 1 ou 2 cartes ethernet. PAS de disque dur ! Optionnellement une carte WiFi.

Linux FreeS/WAN fournit des extensions du noyau IPSEC (IP SÉCurité, qui contient à la fois de l'authentification et de l'encryptage) et IKE (Échange de clés par internet, démon de verrouillage et chiffrage) aussi bien que des scripts rc variés et de la documentation. Il laisse un brillant Linux sysadmin construire des passerelles VPN sur des 584 et 486 Clone boxes. La version 1.0 est connue pour être inter-opérable avec les autres systèmes IPSEC et IKE déjà déployés par d'autres vendeurs comme OpenBSD.

  • Damn Small Linux — Une distribution sur live-CD complète, dérivée de Knoppix, avec une communauté très active. Il fonctionne avec 50Mo de disque et fonctionne correctement avec un processeur 486 et 16Mo de RAM. Logiciels inclus : Sylpheed, FluxBox WM, Siag, spreadsheet, éditeur de textes Ted, etc Beaucoup utilisée sur des disques flash aussi.

  • Basic Linux — La distrib' Linux la plus légère ! Elle demande juste 6Mo de disque dur et 3Mo de RAM. Inclus : X graphics, window manager, horloge, calculatrice, client e-mail en texte, navigateur (links), logiciel de présentations (MagicPoint), réseau dial-up...

  • Puppy Linux Rapide et légère, elle fonctionne bien sur des ordinateurs vieux de plus de 10 ans. Développée activement.

  • DeLi Linux — Une distribution Linux pour vieux ordinateurs, des 486 aux Pentiums MMX 166 environ. Elle est prévu pour un usage de bureau. Elle inclut des clients e-mail, un navigateur web graphique, un ensemble de logiciels de bureau avec traitement de texte et ébauche, et cætera. Une installation complète, incluant XFree86 et des outils de développement, ne demande pas plus de 300Mo d'espace disque.

  • Small Linux 2 Une distribution Linux conçue pour des vieux PC / PC lents (386 et 2-3 Mo de RAM). Elle consiste en deux disquettes, contenant le noyau et les autre outils root. Construit sous uClibc et Busybox.

  • MEPISLite — Une distribution Debian ciblant les PC prévus pour Windows 98 (typiquement 128Mo de RAM, 2Go de disque dur et un processeur à 500MHz).

  • Utilisation de Gentoo sur des vieilles machines

    « Les vieux ordinateurs n'ont pas besoin de faire fonctionner des logiciels. Les vieux logiciels n'ont pas de correction pour leurs bugs et c'est mauvais pour la sécurité. »

    « La plupart des distributions modernes seront vraiment lentes si elles fonctionnent sur ces machines ; non pas parce qu'elles utilisent des logiciels récents, mais parce qu'elles sont prévues pour être utilisées sur des nouvelles machines et peuvent installer automatiquement une grande quantité de logiciels. Le but de Gentoo-sur-du-vieux-matériel est d'obtenir un système léger, minimaliste qui fait fonctionner ce dont vous avez besoin et rien d'autre ; pas comme les systèmes d'exploitation propriétaires et les distributions plus “lourdes” comme Fedora, Gentoo est très léger au démarrage par défaut. »

  • Minix — Pas un système Linux mais UNIX pour les petits systèmes. Configuration minimum : processeur 386, 8Mo de RAM, 50Mo d'espace disque.

Voir wikipedia pour une liste plus longue des petites distributions Linux.

Ce chapitre est tiré de mon Linux-Mobile-Guide — Un guide pour les ordinateurs portables, PDA et téléphones mobiles.

  • Dépouillage : Bien que la plupart des distributions sont fournies avec des fichiers binaires dépouillés aujourd'hui, il peut être utile de le vérifier. Pour les détails, voir man strip. Pour trouver tous les fichiers non dépouillés, on peut utiliser la commande file, ou plus pratique l'outil findstrip (qu'on trouvera dans le paquet perforate pour Debian). Attention : Il ne faut pas dépouiller les librairies, Quelques fois de mauvais symboles sont retirés à cause d'une mauvaise technique de programmation.

    Une recommandation de Russel Marks  :

    De nos jours, beaucoup de gens compilent avec -g, que je trouve un peu gênant (Cependant, pour autant que je sache, cela ne fait que perdre de l'espace disque, en pratique).

    strip a une option --strip-debug qui ne dépouille pas les symboles, mais se débarrasse des outils de débugage. C'est presque aussi bien, dans certains cas, c'est c'est compatible avec le dépouillement des librairies. J'ai récemment récupéré SuSe 6.3, donc je peux donner un exemple vécu :

    bash-2.03# cd /lib
    bash-2.03# ls -l libc.so.6
    -rwxr-xr-x   1 root     root      4223971 Nov  6 16:22 libc.so.6
    bash-2.03# strip --strip-debug libc.so.6
    bash-2.03# ls -l libc.so.6
    -rwxr-xr-x   1 root     root      1200355 Dec  8 00:13 libc.so.6
    

  • Fichiers éparpillés : Quand des fichiers contiennent des blocs avec seulement des caractères nuls,, ces blocs peuvent être remplacés par l'appel de commande lseek, économisant de l'espace. Les applications (et non le système d'exploitation) sont responsables de la création ou de la manipulation de tels fichiers. Par exemple, les commandes tar et cp ont une option pour manipuler les fichiers dispersés de manière correcte. Voir la page http://www.lrdev.com/lr/unix/sparsefile.html pour plus de détails en pour la commande sparse pour créer ce genre de fichiers. Avec Debian, on peut aussi utiliser la commande zum depuis le paquet perforate.

  • Supprimer les copies de fichiers inutiles : Vérifier le système pour les fichiers du coeur, fichiers de récupération emacs <#FILE#>, vi <FILE>.swp, RPM <FILE>.rpmorig et ceux de patch. Pour Trouver les fichiers dupliqués, on peu utiliser finddup.

  • Nettoyer les fichiers temporaires : par exemple /tmp, il y a même un outil tmpwatch.

  • Raccourcir les fichiers de log : habituellement les fichiers dans /var/log. Il y a quelques bons aides pour cette tache, par exemple savelog.

  • Suppression de fichiers : Supprimer les fichiers qui ne sont pas « nécessaires » dans toutes les circonstances comme les pages de manuel, la documentation /usr/doc et les sources par exemple /usr/src.

  • Librairies inutilisées : On peut utiliser le paquet binstats pour trouver les librairies inutilisées (Merci à Tom Ed White).

  • Système de fichiers : Choisir un système de fichiers qui traite l'espace disque économiquement comme rsfs, système de fichiers aka Reiser. Personnaliser le système de fichiers par exemple tune2fs. Choisir des partitions et des tailles de bloc appropriées

  • Réduire la taille du noyau : en utilisant uniquement les utilitaires nécessaires du noyau ou en faisant une image compressée du noyau, bzImage.

  • Systèmes de fichiers lecture-écriture compressés :

    — Il y avait un projet pour ajouter un support de la compression au système de fichier ext2 : e2compr. Ce projet avait une utilité très limitée, il est actuellement inactif et supporte seulement les très vieilles versions du noyau 2.4 et 2.6. Aucune chance d'avoir un correctif qui fonctionne pour les dernières versions 2.4 et 2.6.

    — Heureusement, une solution très sérieuse existe dans le système de fichiers Reiser4 qui inclut un plug-in de compression. L'utilisation de la compression est même rapporté pour être plus rapide que ne pas l'utiliser. Actuellement les résultats varient bien sûr en fonction de la vitesse du disque et du processeur. Et les résultats peuvent être décevants sur des vieilles machines. Voir Comment utiliser Reiser4. Ce système de fichiers est supporté par toutes les versions récentes du noyau, et le fusionnement avec le flux principal est leur première priorité.

  • Systèmes de fichiers en lecture seule compressés

    — L'idée est de stocker certaines parties du système (typiquement les exécutables et les librairies des répertoires /bin, /sbin et /usr) dans système de fichiers séparé, compressé et en lecture seule. C'est très bien pour économiser de l'espace et pour protéger le système des attaques extérieures. Cependant, la contrainte est que les mises à jour de logiciels ne peuvent pas êtres faites quand le système de fichier est monté. Le système de fichier complet doit être reconstruit et remplacé immédiatement.

    CramFS était la première solution implémentée, utilisée par la plupart des créateurs de systèmes embarqués. Bien qu'il soit toujours maintenu, il est largement surpassé par SquashFS.

    SquashFS est la solution que tout le monde devrait utiliser maintenant. Contrairement à CrameFS, il n'a aucune limitation sur le système de fichier et la taille des fichiers, et il compresse mieux et lit plis vite (plus de 5 fois !). Sur les espaces de stockage lents (comme les lecteurs flash USB), remplacer l'ext2 par SquashFS permet de réduire de 50% le temps de démarrage (observé sur une démo de Linux développée par Free Electrons).

  • Partage de partitions : On peut partager les espaces d'échange (voir le guide pratique des espaces de partage) ou les partitions de données entre différents systèmes d'exploitation (voir mount).

  • Librairies C : utiliser uClibc au lieu de la librairie par défaut GNU C library aka glibc. Elle prends à peu près 400 KO au lieu de 1700 (glibc). Elle est utilisée par beaucoup de systèmes Linux embarqués aussi bien que dans plusieurs distributions Linux minuscules. Elle devrait satisfaire la plupart des besoins, la distribution Linux Debian 3.0 toute entière a été portée dessus. Précaution : si on remplace la librairie C, toutes les applications ont besoin d'être recompilées avec une chaîne gcc dédiée.

  • Busybox — Une boite à outils qui implémente la plupart des commandes Unix. Il prends au plus 500 Ko au lieu d'à peu près 10-30 Mo avec les implémentions GNU ! Elle est utilisée par la plupart des projets Linux embarqués et dans les petites distrib' Linux. La plupart des commandes sont implémentées, même vi, wget, un serveur DHCP et un client, et même un serveur HTTP suffisant pour la plupart des besoins. Même si quelques commandes sont absentes, un utilisateur Unix expérimenté fera difficilement la différence avec les commandes GNU !

  • Noyau : Si on a des besoins compatibles avec une vieille version du noyau, on peut économiser de l'espace disque.

    Cependant, avec les vieux noyaux, on perdra des fonctionnalités sympa (comme la préemption en temps réel, rendant votre système beaucoup plus sensible) et le support de périphériques récents. Il est vrai que le noyau Linux a grossi au cours des années : plus de fonctionnalités, support de plus de cas spéciaux... Maintenant, Linux prends de plus en plus une part dominante dans les systèmes embarqués, le travail est fait pour contrôler la tailler du noyau. Le projet LinuxTiny met à disposition un ensemble de correctifs pour les sources du noyau Linux. Dans la section de configuration du noyau Configurer les fonctionnalités standard du noyau pour les systèmes réduits, on peut dé-sélectionner les fonctionnalités dont on a pas besoin dans un ordinateur simple. La taille minimum que l'on peut obtenir pour un noyau Linux 2.6 pour un simple ordinateur est approximativement de 350 Ko. Noter que de plus en plus les changements de LinuxTiny sont maintenant disponibles dans le noyau standard de Linux (plus de correctif nécessaire).

    Avec les derniers noyaux sortis, on peut aussi essayer le correctif de préemption en temps réel de Ingo Molnar. Quand la préemption complète est validée, il ajoute la réponse sans précédent au noyau de Linux. La latence est plus réduite, ce qui conviens aux systèmes en temps réel (moins de 100us !). Il est certainement intéressant de l'essayer sur de vieux systèmes pour leur donner une nouvelle jeunesse et améliorer l'expérience d'utilisateur !

  • IUG : Éviter le plus possible les Interfaces Utilisateurs Graphiques (IUG).

  • Les distributions minuscules : Il y a quelques distributions disponibles qui s'installent d'une disquette 3.5" sur un espace disque de 10 Mo et sont adaptés aux petites mémoires, aussi. Voir Guide pratique pour ordinateurs portables

Une petite collection pour le moment, mais je recherche plus d'informations.

  • BOA — « Un serveur web haute performances et poids plume. boa est un serveur HTTP mono-tache. Cela signifie qu'à la différence des autres serveurs web, il ne se divise pas à chaque connexion entrante, il ne fait pas de multiples copies de lui-même non plus pour les multiples connexions. Il multiplexe intérieurement toutes les connexions HTTP, il ne se divise que pour les programmes CGI (qui doivent être des processus séparés). Des tests préliminaires montrent que boa est capable de répondre à plusieurs centaines de requêtes par seconde sur un Pentium à 100MHz. »

  • Faibles bandes passantes X — Alan Cox dans LINUX REDUX de février 1998 : « ... (Compresseur de protocole X différentiel — Dxpc) est l'alternative que la plupart des gens préfèrent. Ces systèmes agissent en tant que serveurs proxy X11 et compressent les flux de données de 50 pour cent par rapport à une requête normale, atteignant souvent une réduction de 25 pour cent de l'utilisation de la bande passante. Avec dxpc, les applications X windows sont facilement utilisable sur un lien 28.8 Kbps pour internet. »

  • Blackbox — « C'est un gestionnaire de fenêtres pour X. Ixt est similaire dans beaucoup d'aspects à la plupart des paquets comme Windows Maker, Enlightenment, et FVWM2. On peut être intéressé par ces paquets si on est lassé des gestionnaires de fenêtres qui utilisent beaucoup de ressources système, mais on peut vouloir garder une interface moderne et attractive. »

  • screen — Minuscule mais puissant gestionnaire de console. John M. Fisk dans la GAZETTE LINUX : « C'est un monde d'interfaces graphiques, graphiques, graphiques ! — ou c'est ce que veulent vous faire croire les principaux créateurs de systèmes d'exploitation. La vérité est que, tandis que c'est de plus en plus le cas, il y a des moments ou l'interface en ligne de commande est toujours un bon choix pour que les choses aillent correctement. C'est rapide, généralement efficace, et c'est un bon choix pour les machines à faibles ressources en processeur ou mémoire. Et ne pas oublier qu'il y a toujours beaucoup des choses très astucieuses qui peuvent être faites à la console. » « screen est un gestionnaire de fenêtres plein écran qui multiplexe un terminal physique entre plusieurs processus, habituellement des shells interactifs. Chaque terminal virtuel distribue les fonctions du terminal DEC VT100 et, en complément, plusieurs fonctions de contrôle depuis les standards ANSI X3.64 (ISO 6429) et ISO 2022 (par exemple, insérer ou supprimer des lignes et le support de multiples jeux de caractères). Un véritable support multi-utilisateurs, support d'écran séparé, support d'émulation de hardstatus, séparateur de fenêtre configurable, et chaînes hardstatus, séparateur de fenêtre permanent, beaucoup de nouvelles échappatoires, horodateurs de fichier journal et arrêt brillant, optionnellement telnet incorporé, Optionnellement support du braille, support de compression d'historique. »

  • tinyirc — « Un minuscule client IRC dépouillé. Ne possède pas la plupart des commandes les plus avancées de la famille ircII des clients IRC, ne possède pas non plus de couleurs, mais ça fonctionne et c'est minuscule. »

  • tinyproxy — « Tinyproxy est un proxy HTTP poids plume, conçu pour effectuer ses tâches avec une utilisation minimum de ressource système. Il est l'idéal pour de petits réseaux où un plus gros proxy comme squid pourrait être surpuissant ou un risque de sécurité. Sa simplicité fais de Tinyproxy un candidat idéal pour la personnalisation — Lire et comprendre les sources de Tinyproxy ne prends que très peu de temps, et on peut commencer a installer ses propres modules avec une simple commande. »

Actuellement, avec les progrès de Linux dans les systèmes embarqués, d'innombrables applications légères existent maintenant. Une présentation de Free Electrons essaye de lister les plus populaires.

Les batteries NiCad ont besoin d'être déchargées périodiquement pour lutter contre l'effet mémoire et prolonger leur durée de vie.

Les batteries comme NiCad, Acide-plomb, et NiMH contiennent des produits toxiques. Des mesures doivent être prises pour prolonger leur durée de vie, et quand on s'en débarrasse, elles doivent être recyclées et non pas jetées à la poubelle.

Une technologie à surveiller est la batterie au fer. Une telle batterie pourrait réduire certains problèmes de déchets toxique liés aux batteries utilisées, toutefois une telle batterie est sera probablement disponible dans quelques années.

Quelques remarques à propos des contre-jours sur les ordinateurs portables, écrans (écrans de veille), disques durs (hdparms), etc doivent être écrits

L'objectif du correctif BadRAM est de faire fonctionner le noyau Linux de telle manière qu'il puisse manipuler les modules défectueux de la RAM. Par défectueux, je veux dire que la RAM a quelques bits défectueux à des adresses (connues). Normalement une telle RAM est considérée inutile et jetée ; Les plus grandes RAM ont plus de chance d'avoir des adresses défectueuses. Avec la taille des RAM qui augmentent tout le temps, il serait donc bien d'avoir une alternative à jeter des barrettes de RAM défectueuses.

Linux poids plume, Partie 1 : Le matériel est seulement aussi vieux que le logiciel qui l'utilise : un système d'exploitation moderne et des applications à jour rendent un vieux système productif. Cet article donne les meilleures pratiques et un guide pas à pas sur comment construire un système Linux qui fonctionne sur de vieux matériel ou du matériel récent mais avec une limitation du processeur ou de l'espace disque.

Purge des locaux inutiles : localepurge pour Debian c'est juste un simple script qui permet de récupérer l'espace disque gâché par les fichier locaux inutiles et les pages de manuel locaux. En fonction de votre installation, il est possible de récupérer 20, 30, voir plus de méga-octets d'espace disque habituellement dédié aux fichiers locaux dont on a probablement jamais l'utilité.

Courtoisie de George White  : Ou on peut acheter un ordinateur plus ancien (SGI, Sun, NeXT) qui viens avec UNIX et qui est capable de faire fonctionner une large gamme de logiciels open source. Dans certains cas, (SGI Indigo2) on peut toujours faire fonctionner des systèmes d'exploitation actuels, dans d'autres cas, on ferait mieux avec un système d'exploitation open source comme Linux, mais dans l'un ou l'autre des cas, on a accès à bon nombre de logiciels et d'outils pour écrire le votre. La faible consommation des anciens ordinateurs signifie qu'on peut réserver le temps d'un UPS ou peut employer une petite source alternative d'énergie si on n'a pas accès aux « principales » sources.

Comme mentionné dans le chapitre précédent, Linux peut être utilisé sur des machines non-PC. C'est particulièrement pratique pour faire fonctionner des petites applications que des vieux ordinateurs pourraient faire fonctionner.

Linux est de plus en plus utilisé avec des composants électroniques grand public (CE), en particulier dans des appareils réseaux comme les routeurs WiFi, modems DSL, serveurs de stockages réseaux (NAS), caméras IP et autres petits appareils.

Grâce à la licence GPL GNU, les sources des noyaux et applications pour ces matériels sont disponibles gratuitement. De plus en plus de matériel propriétaire tirent profit de ceci pour développer d'autres utilisations pour ces matériels.

Utiliser ce genre de matériel à la place de composants de PC normaux apporte plusieurs avantages : Plus faible consommation d'énergie, pas de bruit (pas de ventilateurs), fait avec moins de matériel (petite taille), et moins cher (pour vous et l'environnement).

  • NSLU2-Linux — une communauté de gens utilisant Linux sur le matériel Linksys NSLU2. C'est un serveur de stockage réseau original, avec un processeur ARM 266MHz, 8Mo de mémoire flash, 32Mo de SDRAM, et une importante connectivité : USB (pour le stockage amovible), Ethernet et un port série. C'est tout ce dont on a besoin pour un ordinateur Linux souple. Beaucoup d'applications cool sont listées par le projet.

    Le matériel NSLU2 est toujours disponible dans les magasins sur tous les continents pour un prix vraiment abordable : approximativement 90 € ou 90 dollars US. Son prix en fait du matériel extrêmement populaire.

  • OpenWRT — Un projet pour faire fonctionner Linux sur des routeurs WiFi basés sur le chipset Linksys WRT. La configuration typique inclut un processeur ARM de 125 à 200 MHz, 4 Mo de mémoire flash, 16 Mo de RAM, et l'éthernet, WiFi, port série (souvent) et un concentrateur de ports USB (souvent).

    Le matériel basé sur le chipset Linksys WRT est disponible à la vente sur tous les continents, coûte entre 50 et 100 € / dollars US. Ils sont aussi très populaires !

Ne pas acheter pas un nouveau PC pour de petites applications. Réutiliser un vieil ordinateur ou acheter du matériel grand public sur lequel on peut faire fonctionner Linux.

« Les modules X10 sont des matériels à implanter sur une sortie électrique qui permettent de contrôler a distance la puissance d'une lampe ou de tout autre appareil branché dessus. Il y a des modules X10 qui sont installés à la place d'interrupteurs pour contrôler les lumières, et certains peuvent être utilisés pour contrôler un thermostat. »

Les créateurs de X10 ont créé un dongle vraiment cool appelé Firecracker. Il permet de contrôler les X10 via un port PC série. Des programmes comme Bottlerocket et GtkX10 permettent à Linux des contrôler les X10 utilisant Firecracker. On peut acheter Firecracker, une télécommande, un récepteur, et un module pour lampes pour environ $5.95 américains (promotion spéciale).

GNU Phantom.Home est un système de d'automatisation domestique contrôlée par ordinateur. Le logiciel inclut un diagramme de circuit pour construire le Phantom.Home.Controller, un simple circuit relié au port parallèle du PC. En utilisant la combinaison matériel et logiciel on peut contrôler (allumer ou éteindre) a peu près tous les appareils 120V. Avec un petit peu de connaissances en électronique, on peut probablement contrôler tous les appareils a toutes les tensions en modifiant un peu les circuits pour répondre aux besoins. Le circuit simple peut être construit pour a peu près 25$. Un module coûte environ 10$ (basiquement un relais).

Plus de détails sur ce sujet sont disponibles sur le site web Linux Home Automation

Éteindre les lumières quand personne n'est dans la pièce !

On devrait avoir une protection contre les éclairs et les surtensions si on a des tempêtes dans la région. Cela permet de protéger le matériel, les logiciels, le temps, et l'argent, et aide à éviter de balancer les vieux écrans, processeurs, ou modems frappés par la foudre. Pour les détails, consulter le guide pratique UPS.

Pour les ordinateurs de bureau, dans les régions où il y a beaucoup d'éclairs et de surtensions, les UPS peuvent sauver des heures de travail chaque semaine, potentiellement transformant en énergie. Cependant, il y a du soucis si on dépasse leur utilisation additionnelle de source de courant alternative. Si quelqu'un à fait des études ou des recherches sur ce sujet, peut-il nous les transmettre ?

Les UPS contiennent des batteries à fort coûts pour l'environnement. Donc, rien qu'en utilisant un UPS quand on en a réellement besoin, aura des effets positifs sur l'environnement. Par exemple, si on utilise un ultra-portable, une protection contre les surtensions moins chère est suffisante, grâce à la batterie.

Certaines personnes ont aussi posé la question à propos des sources de courant publiques, dans les trains par exemple. Il faut être sûr d'utiliser aussi une protection sur le matériel !

Personnellement, je ne suis pas un grand joueur de jeux d'ordinateurs, mais peut être qu'ils peuvent être utilisés pour l'éducation sur l'environnement. Lors d'une première investigation j'ai trouvé : Lincity et Real Life, merci de vérifier leur utilité par vous même.

  • Lincity — Construire & entretenir une ville / un pays. On doit construire et entretenir une ville. Il faut fournir de la nourriture, une maison, du travail et des amusements pour les résidents. On peut construire une économie qui se maintient grâce aux énergies renouvelables et au recyclage, ou on peut construire des fusées pour s'échapper d'une planète polluée et vide de toute ressource, c'est comme on veut. Due aux quantités finies de ressources par endroit, ce n'est pas un jeu qui a une longue durée de vie. Ce jeu est similaire au jeu de simulation du commerce au nom très semblable. Le paquet fournit les fichiers communs aux versions X et SVGALIB du jeu.

  • la vie réelle — « Dans Le jeu de la vie de Conway, chaque cellule est soit vivante (est à la valeur 1), soit morte (est à la valeur 0). Dans le jeu de la vie, cette restriction de la bivalence est levé par des valeurs réelles de vie et de mort. La vie réelle contient le jeu de la vie de Conway dans un cas spécial ; cependant, la vie réelle, contrairement au jeu de la vie de Conway, montre une dépendance sensible aux conditions initiales, qui est la caractéristique des systèmes chaotiques. »

  • Sierra a produit (il y a quelques temps) Eco Quest 1 — The Search for Cetus et Eco Quest 2 — Lost Secret of the Rainforest. La série Eco Quest était pour MS-DOS et Windows 3.x. Elle visait les plus jeunes joueurs.

  • SimEarth, 1988, Maxis (DOS, Win3.x, Mac) Simule le développement d'une planète depuis la formation de la croûte à la diffusion de la population. Basé sur la théorie de Gaïa de James Lovelock. Quelque peu difficile a apprendre, mais il y a une bonne quantité d'informations à en tirer en particulier sur l'effet de serre.

  • Balance of the Planet, 1991, Chris Crawfird (DOS, Mac) On prends le rôle d'une politicien qui tente d'équilibrer l'industrie et l'écologie. Remarquablement compliqué et sombre (encore plus que SimEarth), mais sûr d'être éducatif et provocateur si on passe du temps a lire le manuel. (La version Mac est maintenant téléchargeable gratuitement depuis de site de Crawford http://www.erasmatazz.com/free.html, mais l'exécutable semble incapable d'interpréter les noms de fichiers correctement dans l'archive.)

  • Global effect, 1992, Millenium (Dos, Amiga) Un des premiers jeux de stratégie en temps réel où on doit essayer de vaincre ses concurrents tout en prêtant attention aux impacts écologiques des armes et de l'industrie sur notre population. Une interface lourde et dépassée, pas aussi amusante que les jeux comme Warcraft actuels.

  • SimIsle, 1995, Maxis (DOS, ???) Il faut développer une île tropicale sans détruire la forêt et son écologie. Grande capacité d'étude, mais censé être très amusant.

  • SimPark, 1997, Maxis, (Win95, ???) Une sorte de version enfant de SimIsle, qui est plus simple et plus centré sur l'éducation.

Je pense que les jeux les plus vieux doivent fonctionner avec dosemu.

Bien que je sache qu'il y a pas mal de logiciels pour MS Windows qui sont utilisés dans les sciences écologiques (il y a même une branche écologique de l'informatique), je ne connais que Ecolab disponible sous Linux à présent. Mais j'espère que les logiciels pour Linux (pour l'instant les bases de données ou les programmes de statistiques) peuvent être adoptés facilement. Il est aussi possible d'utiliser un faisceau Linux pour résoudre des simulations écologiques.

Ecolab est à la fois le nom d'un paquet de logiciel et un projet de recherche qui surveille l'évolution dynamique. http://parallel.acsu.unsw.edu.au/rks/ecolab.html Ecolab est un système qui implémente un modèle écologique abstrait. Il est écrit comme un ensemble de commandes Tcl/Tk, de ce fait les paramètres du modèle peuvent être changés facilement à la volée en éditant un script. Le modèle lui-même est écrit en C++.

Tierra Est un outils pour étudier l'évolution numérique et écologique de Linux et d'autres systèmes d'exploitation.

Courtoisie de Wade W. Hampton : Linux convient idéalement pour une utilisation comme un outils de recherche pour des expériences environnementales. Il y a de petites solutions Linux embarquées qui peuvent être utilisées pour la télémétrie ou la surveillance à distance. Il y a de TRÈS petites implantations Linux depuis les systèmes PC-104 pour les systèmes embarqués comme l'uCsimm. Linux a même volé sur la navette commandant des expériences biologiques... Linux a été utilisé pour la recherche météorologique sur l'avion chasseur de tempêtes de la NOAA.

Linux est aussi une plate-forme idéale pour la recherche écologique et l'information environnementale via internet en utilisant les outils basés sur le standard WWW comme Netscape.

Linux peut également être utilisé pour modéliser les processus biologiques et environnementaux complexes. faisceaux beowulf a été utiliser pour faire fonctionner des simulations de processus environnementaux complexes, comme Earthdome, listé sur la page du projet Beowulf.

SWARM est un paquet de logiciels pour simulations multi-agents de systèmes complexes qui sont développés par le groupe de développement Swarm (SDG, Swarm development Group).

Swarm est prévu pour être un outil très utile pour les chercheurs dans une grande variété de domaines, spécialement dans la vie artificielle. L'architecture basique de Swarm est la simulation de collections d'agents interagissant concurrents : avec cette architecture, on peut implémenter une grande variété de modèles d'agents de base. Le code source est disponible gratuitement sous les termes de la licence GNU.

UNCERT est un paquet d'analyses d'incertitudes géo-statiques appliqué aux flux d'eaux souterraines et aux modèles de transport de contaminations. Ce paquet a été développé pour évaluer les incertitudes inhérentes de la description de la géologie souterraine, des propriété hydrauliques, et des déplacements des contaminants dangereux dans les systèmes de flux d'eaux souterraines. Il est aussi bien adapté pour les buts ci-dessus, mais il est aussi suffisant pour être utile aux chercheurs dans une large variété de disciplines.

Le site web EcoTopia utilise des simulations sur ordinateur pour modéliser Santa Cruz en Californie comme une communauté environnementale idéale. Pour les Écotouristes et les consommateurs écolos, Ecotopia tâche d'offrir à la nation un modèle de l'intégration de la technologie et de la remédiation environnementale utilisant des modélisations par ordinateurs et des prévisions d'image.

Digiqual est un paquet pour gérer un système de contrôle de qualité et écologique pour les usines. Le paquet consiste en six modules, mais seul le premier a été libéré. Les modules sont Évaluation d'Alimentation, Non Conformité, Documentation, Maintenance, et Audit Interne, et Entraînement. Toutes les données sont stockées dans une base de données postgreSGL par le connecteur psycopg.

  • Bien que j'ai cherché sur le net, je n'ai pas pu trouver ni de forum dédié, ni de liste de diffusion. Merci de me faire savoir s'il y a de tels projets, autrement le créerai une liste sur FreeLists.org.

  • Repair FAQ.

  • CE Linux Forum est un consortium à but non lucratif des fabricants de systèmes embarqués (comme Sony, Panasonic, Philips, ...) qui travaillent à développer l'adaptation de Linux comme un système d'exploitation pour l'électronique grand public (CE). Son Wiki est plein de ressources utiles pour les fabricants de systèmes embarqués afin de réduire la taille, la consommation d'énergie, et pour augmenter la vitesse. On peut trouver beaucoup d'idées intéressantes et de ressources ici. Free Electrons a une présentation qui résume ces idées et ressources.

  • « Le Journal électronique écologique, publié par la bibliothèque de l'université du l'Idaho, est une publication professionnelle, de référence, consacrée à la diffusion d'informations concernant des sujets sur l'environnement international tels que : évaluation, conservation, développement, disposition, éducation, risques, pollution, ressources, technologie, et traitement. Nous sommes sponsorisés par l'académie : Notre but, cependant, est de publier des articles, des bibliographies, des revues et des annonces pour les généralistes avertis aussi bien que les spécialistes. Nous accueillons avec grand plaisir les contributions originales des auteurs sur n'importe quel sujet ci-dessus. » On peut aussi y trouver un aperçu sur les ressources environnementales.

  • BAN est un réseau mondial d'organisations d'activistes de développement et toxiques qui partagent une vision de justice environnementale internationale. Nous cherchons à empêcher toutes les formes « du commerce toxique » — dans les déchets, produits et technologies toxiques. Les membres de BAN travailleront à l'échelle régionale, nationale et internationale pour accomplir la mission suivante : Le Basel Action Network (BAN) travaille à prévenir la mondialisation des crises toxiques et chimiques. En particulier, nous cherchons à assurer que la convention Basel, et ses BAN (Décisions II/12 et III/1) sur l'exportation de déchets dangereux des pays membres de l'OCDE vers des pays non-membres de l'OCDE ne sera pas diminué, mais plutôt ratifié et mis en application aussitôt que possible. Nous cherchons aussi à assurer que la convention Basel et ses instruments et efforts, servent à prévenir le commerce et la croissance d'un monde plus dangereux, et souvent d'industries obsolètes, en particulier envers le respect des pays nouvellement industrialisés ou en voie de développement.

  • Silicon Valley Toxics Coalition (SVTC) est une coalition sur diverses bases qui pendant presque vingt années s'est engagé dans la recherche, la recommandation et organisations liés aux problèmes de santé de l'environnement et humains causés par la rapide croissance de l'industrie électronique de haute technologie. Notre but en avançant ces problèmes est de faire avancer la durabilité environnementale et de rendre les productions plus propres dans l'industrie et d'améliorer la santé, promouvoir la justice, et assurer la prise de décision démocratique pour les communautés et travailleurs affectés par la révolution high-tech dans la Silicon Valley et dans les autres aires high-tech aux USA et dans le monde.

Merci à :

Les scientifiques du projet ReUse situé à l'Université Technique de Berlin à récemment comparé la consommation d'énergie de différents types d'ordinateurs durant leur cycle de vie. La production d'ordinateurs demande actuellement 535 kWh, ce qui est 10% de moins qu'il y a 4 ans. La plupart de l'énergie consommée par un ordinateur le sera durant son utilisation, par exemple pour le travail 8 heures par jour. La consommation d'énergie des nouveaux ordinateurs avec des processeurs à 2,5 — 3 Ghz consomme toujours 100 Watts en attente, alors qu'un processeur à 1,4 Ghz consomme 80 Watts et un ordinateur vieux de 4 ans consomme 60 Watts. Par conséquent, d'un point de vue écologique, il est préférable d'acheter un vieil ordinateur, qui ne demande pas d'énergie pour sa fabrication et qui consomme moins d'énergie en utilisation.

Les écrans LCD requièrent moins d'énergie que les autres types d'écrans. Pour cette raison, les ordinateurs portables sont les ordinateurs les plus écologiques parmi ceux comparés. Ils ont besoin de moins d'énergie pour fonctionner. Et les ordinateurs portables de plus de 3 ans sont meilleurs que les nouveaux, car leur processeur demande moins d'énergie. Il y a aussi un article dans le magazine allemand C't 21/ 2003.

Tiré du guide pratique PCMCIA : "Les services de cartes peuvent être compilés avec une gestion de l'APM si on a configuré le noyau avec support de l'APM. ... Les modules PCMCIA seront automatiquement configurés pour l'APM si une version compatible est détectée sur le système. Si l'APM n'est pas configuré, on peut utiliser cardctl suspend avant de mettre en veille l'ordinateur portable, et cardctl resume à la reprise, pour quitter proprement et redémarrer la carte PCMCIA. Cela ne marche pas avec un modem en utilisation, parce que le pilote n'est pas capable de sauvegarder et de restaurer les paramètres du modem. L'APM semble instable sur certains systèmes. Si c'est votre cas, essayez de corriger le problème avec un paquet, ou un autre avant de reporter un bug. Quelques pilotes, notamment les pilotes PCMCIA SCSI, ne peuvent pas revenir d'un cycle veille-retour. En cas d'utilisation d'une carte PCMCIA SCSI, toujours utiliser cardctl eject pour arrêter correctement le système."

On devrait utiliser le modem interne des ordinateurs portables au lieu des modems PCMCIA, si possible (il peut être un WinModem).

Dans le magazine d'informatique allemand CT de septembre 1999 page 200 et celui d'octobre 1999 page 260, j'ai trouvé un article sur comment transformer un vieil ordinateur (depuis les 286 et supérieurs) en lecteur MP3, en utilisant un décodeur MP3 matériel sur le port parallèle. Page des auteurs.

Aussi mentionné, il y a un logiciel par Klaus Peichl, qui n'a même pas besoin de décodeur matériel.

Ces deux programmes sont basé sur DOS, je les mentionnes ici. Je n'ai pas eu le temps de chercher une solution pour Linux.

Cajun est un programme qui permet de transformer un ordinateur (>75mhz) en un important jukebox pour la voiture ou la maison. Il utilise l'écran série MatrixOrbital et supporte l'interface de commande à distance infrarouge Irman. La sortie de la carte son est donnée pour l'amplification stéréo de la voiture ou la maison. Le logiciel supporte un mode de lecture aléatoire et une liste de lecture. Il inclut un support FM/Video4Linux, icecast/shoutcast, affichage série CrystalFontz et le choix entre xaudio ou mpg123 pour piloter la carte son.

Courtoisie de Wade W. Hampton (modifications par wh) : Acheter un ordinateur qui consomme peu comme un ordinateur portable ou un ordinateur réseau. Ceux-ci utilisent typiquement moins de puissance que des ordinateurs de bureau. Par exemple, quelqu'un sur le web qui utilise un Corel/Rebel Netwinder alimenté par des cellules solaires. Je trouve amusant qu'un ordinateur de bureau « Energy Star » a toujours une alimentation 300W et utilise beaucoup plus d'énergie qu'un ordinateur comme le Netwinder qui utilise quelque chose comme 10 Watts d'énergie, (bien que ce soit conforme avec les buts d'Energy Star pour les équipement d'ordinateurs, depuis qu'ils ont ciblé la consommation d'énergie non utilisée).

Peut-être qu'il devrait y avoir une nouvelle catégorie d'ordinateurs appelé « Energy Miser » (« avare en énergie », ou similaire) qui utilise beaucoup moins d'énergie que les systèmes Energy Star ?

Pour économiser de l'énergie via l'écran, on peut acheter un écran LCD plutôt qu'un CRT. Un écran LCD consomme 30-40 Watts contre une centaine de Watts pour la plupart des moniteurs. Le prix d'un écran LCD est 2-3 fois celui d'un écran classique, mais comme les écrans LCD sont de plus en plus utilisés, le prix va chuter.

Il faut être sur que le nouvel ordinateur acheté comprends du matériel conforme APM et faible rayonnement. Utiliser des écrans conformes à TCO, DPMS ou Energy Star.

R Horn a écrit : « J'ai personnellement trouvé le site web de Lawrence Berkeley Labs — LBL comme étant la meilleure source d'informations sur les équipements au rendement optimum. Ils donnent de considérables détails sur la manière de réduire les consommations d'énergie de différents types d'équipements, incluant la plupart des ordinateurs. Ils ont aussi une importante collection de liens vers des sites concernés. Le programme Energy Star est défini par l'agence américaine de protection de l'environnement, qui y a un site. Jusqu'ici, tous les règlements d'Energy Star ont été définis pour réduire la consommation d'énergie sans devoir changer ou restreindre un usage normal. Il y a une quantité impressionnante d'énergie consommée par des équipements en attente (ordinateurs, télévisions, fours à micro-ondes, ...) et aussi d'énergie consommée inutilement par des équipements qui doivent être alimentés en permanence (panonceaux de sortie de secours, feux tricolores, ...). Depuis que cette énergie peut être économisée sans demander aux utilisateurs de faire des compromis sur la performance, elle a été ciblée la première. »

« Quelque part sur le site de LBL, ils ont les chiffres réels de la consommation pour des PC variés. L'alimentation 300W est trompeuse. La consommation réelle actuelle varie en fonction des programmes utilisés, et du fait que les disques peuvent ou non être éteints. La véritable consommation en utilisation normal est d'environ 50-75W. Quand le système est en attente, elle chute considérablement. »

« Le NetWinder est une belle machine, mais oblige certain compromis. Les pointes du processeur sont plis basses, Le système d'exploitation n'est pas Windows. Et il y a d'autres limitations. Une comparaison plus étroite est l'ordinateur portable typique. Ils peuvent être alimentés par un petit panneau solaire car leur consommation moyenne est assez faible. Avec ces derniers on peut comparer le coût par rapport à la consommation d'énergie. Ils ont les mêmes performance que des unités de bureau, mais la faible consommation a doublé ou triplé le prix. »

« (J'utilise personnellement un Psion. Un petit ordinateur décent qui ne demande que 200mW. Il peut faire fonctionner Linux avec certaines solutions de ROM). »

« Le grand débat dans les normes de l'Energy Star a décidé ce qui aurait un plus grand avantage global : les petites améliorations de coût négligeables sur presque tout les équipements vendus, ou de plus grandes améliorations à un coût beaucoup plus élevé ? Comment réagiront les acheteurs à un coût plus élevé ? Jusqu'ici, le consensus a décidé qu'améliorer un plus grand nombre de machines à un coût plus faible est plus sage qu'améliorer un petit nombre de machines à un coût élevé. »

Courtoisie de Wade W. Hampton et Knut Suebert : le nouveau matériel conçu pour utiliser Linux devrait prendre les avantages des technologies amies de l'environnement. Comme les processeurs à faible consommation d'énergie par exemple, l'ARM de :Intel, batteries conçues en respectant l'environnement, affichages peu gourmands en énergie (LCD sans rétro-éclairage), petits boîtiers, et cætera. Linux supporte une large variété de matériels et technologies. Ceux-ci peuvent être accrus dans une solution Linux puissante, flexible et respectueuse de l'environnement.

Une évaluation environnementale a pu être créée pour le nouveau matériel basé sur Linux et même sur certains logiciels basés sur Linux comme bottlerocket (X10). Les matériels comme le Netwinder ou le uCsimm recevraient des notes élevées pour leur taille, leur consommation d'énergie, leurs capacités, et cætera.

Sur Telepolis (Magazine d'ordinateurs allemand) on peut trouver un article à propos des ressources gâchées lors de la fabrication d'un ordinateur.

Généralement, les processeurs de PPC consomment moins d'énergie que les processeurs de x86.

  • REMEDIA — Allemagne — recyclage des médias de stockage de données (CD, disquettes, bandes magnétiques).

  • ALCAD — mondial — recyclage de batteries Ni-Cd.

  • CD-COLLECT — recyclage de CDs

  • Corporation du Recyclage des Batteries Rechargeables CRBR est une organisation non lucrative, de service publique créée pour promouvoir le recyclage de batteries rechargeables au Nickel-Cadmium (Ni-Cd).

  • L'Association Européenne des Batteries Portables (AEBP) est l'organisation européenne des compagnies de fabricants, vendeurs ou distributeurs de batteries portables. La mission de l'AEBP est d'assurer la création des conditions idéales pour le développement responsable de l'industrie des batteries portables en Europe. Agissant dans l'intérêt de tous ses membres, l'objectif de l'AEBP est de soutenir une industrie compétitive dans un climat commercial de plus en plus complexe.

  • Conseil International des Batteries est une organisation non lucrative avec pour mission de promouvoir les intérêts de l'industrie des batteries plomb-acide. Avec plus de 175 membres à travers le monde, le Conseil International des Batteries (CIB) rassemble les fabricants et recycleurs de batteries plomb-acide, vendeurs et détaillants, fournisseurs de matières premières et d'équipements, et consultants de l'industrie.

Quand des programmes de retraitement de déchets électroniques ne sont pas encore disponibles dans un pays, ou pas encore assez mature, une autre idée est de garder les déchets d'ordinateurs pour quelques temps dans votre grenier ou dans votre cave (à condition qu'il y ai assez d'espace). De meilleures programmes de retraitements seront disponibles avec les quelques années.

Dans certains pays comme la France (et probablement dans l'Union Européenne toute entière), des lois locales rendent obligatoire pour les vendeurs de matériels électronique d'accepter l'ancien appareil gratuitement si on en achète un nouveau, pour assurer le retraitement ou le recyclage des déchets électroniques.